50 000 € de dotation

Porteur du projet

Dr. Stéphane GERMAIN

Paris

Center for Interdisciplinary Research in Biology - INSERM

Le traitement des AVC implique de considérer plusieurs aspects de la maladie, tels que la rupture de la barrière hémato-encéphalique, la réponse immunitaire incontrôlée et l’inflammation associée, ou encore la mort cellulaire irréversible. Plusieurs études ont démontré des effets bénéfiques du gaz noble argon dans des modèles précliniques d’AVC, avec une réduction de l’inflammation et une efficacité neuroprotectrice.

Une étude chez un modèle primate a également confirmé une réduction du volume de l’infarctus associé à une amélioration du score neurologique, suggérant un potentiel majeur de l’argon pour réduire les dommages causés par l’AVC ainsi que les lésions induites lors d’une reperfusion. Néanmoins, l’effet de l’argon sur la composante vasculaire de l’AVC, qu’il soit ischémique ou hémorragique, reste à étudier. Ce projet va permettre d’évaluer l’impact de l’argon sur l’endothélium vasculaire et considérablement accroître notre compréhension de ce nouveau gaz médicament.

1. Pourquoi ou comment vous êtes-vous intéressé au gaz noble qu’est l’Argon comme nouvelle approche pour une meilleure (re)vascularisation après un AVC ischémique ?

L’objectif est d’évaluer les effets de l’argon sur les vaisseaux sanguins dont l’intégrité est affectée au cours de l’AVC. Afin de mieux comprendre les mécanismes régulés par ce gaz médicament et accélérer sa mise à disposition pour les patients, le laboratoire possède toute l’expertise et testera son effet sur des cellules endothéliales humaines et leur intégrité dans des modèles in vitro.

2. Quels sont les objectifs de départ de votre projet ?

Des données récentes de nos collaborateurs industriels montrent un effet thérapeutique prometteur de l’argon chez un modèle primate d’AVC. En plus d’effets neuroprotecteurs et anti-inflammatoires connus de ce gaz, nous émettons l’hypothèse que cet effet favorable pourrait être aussi dû à une action sur les vaisseaux sanguins. Le but de ce projet est d’approfondir cette question.

3. Qu’est-ce que les résultats de votre projet pourraient in fine apporter aux victimes d’AVC ?

Déjà envisagé dans le traitement des AVC ischémiques pour ses effets neuroprotecteurs et anti-inflammatoires, un effet bénéfique additionnel de l’argon sur les vaisseaux cérébraux justifierait d’autant plus son utilisation thérapeutique et ouvrirait la réflexion pour son utilisation au cours des AVC hémorragiques qui s’accompagnent de saignement intracérébral après rupture d’un vaisseau sanguin.

4. Avez-vous un petit mot pour nos donateur(trice)s ?

Merci du soutien à cette recherche novatrice.

Soutenez la recherche sur les AVC en faisant un don à la fondation.

Aller au contenu principal