50 000 € de dotation

Porteur du projet

Pr. Marlène WIART

Bron

Groupement Hospitalier Est - CarMeN - IRIS team

L’accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi) touche 120 000 personnes par an en France. Le seul traitement consiste à recanaliser l’artère en urgence. Malgré cela, plus de la moitié des patients conservent des séquelles.

Il existe donc un besoin urgent de développer des thérapies adjuvantes pour protéger le cerveau suite à un AVCi. Des études expérimentales ont montré que l’élévation de la concentration intracellulaire d’adénosine monophosphate cyclique (AMPc) pouvait modérer les dommages cérébraux suite à un AVCi, en atténuant la neuroinflammation. La protéine sensible à l’AMPc, Epac1, est l’une des principales protéines effectrices de l’AMPc.

Le but de ce projet est de fournir une preuve de concept de l’efficacité thérapeutique de l’activation d’Epac1 dans l’AVCi. Notre hypothèse est que l’activation d’Epac1 pourrait réguler la mort cellulaire cérébrale via la modulation : (i) de la phagocytose, (ii) de la barrière hématoencéphalique et (ii) de la neuroinflammation.

1. Pourquoi vous être intéressée à « Une nouvelle cible thérapeutique dans l’AVC ischémique : l’activationd’EPAC1 ? »

Je travaille dans une équipe qui étudie l’AVC et l’infarctus du myocarde. Frank Lezoualc’h, de l’Institut des Maladies Cardiométaboliques et Cardiovasculaire à Toulouse, nous a présenté ses travaux montrant que la modulation d’Epac1 était bénéfique dans les maladies cardiaques. Cela nous a donné l’idée avec ma collègue Mélanie Paillard de nous intéresser aux effets de cette protéine dans l’AVC.

2. Quels sont les objectifs de départ de votre projet ?

Notre objectif est d’évaluer si Epac1 pourrait être une cible thérapeutique dans l’AVC. Nous faisons l’hypothèse que la modulation pharmacologique de cette protéine pourrait protéger le cerveau suite à un AVC. Paul Clottes, un jeune neurologue neurovasculaire de notre équipe, mène les expériences qui vont nous permettre d’investiguer cette hypothèse. L’originalité de notre approche est d’utiliser l’IRM pour explorer le cerveau in vivo.

3. Qu’est-ce que les résultats de votre projet pourraient apporter aux victimes d’AVC ?

Le but ultime de notre projet est de proposer un nouveau traitement. Notre espoir est que celui-ci pourrait limiter les séquelles des patients victimes d’un AVC et donc améliorer leur qualité de vie.

4. Avez-vous un petit mot pour nos donateur(trice)s ?

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